Une enquête parue en 2020 réalisée par le Village de la justice montre que les avocats se sont bien familiarisés avec la médiation et qu’ils en ont pour la plupart une vision majoritairement positive
Coopérer avec les avocats dans une médiation, qu’elle soit judiciaire ou conventionnelle, c’est toujours gagnant gagnant.
-L’avocat peut d’abord faciliter l’entrée de son client en médiation parce que connaissant bien son client et l’affaire, il saurait mieux que quiconque conseiller sur l’opportunité ou non du recours à la voie amiable.
– L’avocat conserve son rôle de conseil pendant tout le processus de médiation : il continue à conseiller son client, peut intervenir lors des séances pour donner un avis juridique ; ou demander une suspension de séances pour s’entretenir avec son client.
– L’avocat tient un rôle particulière actif dans la phase de recherche de solution en médiation : il peut lui aussi faire des propositions, donner son avis sur les propositions évoquées, tester avec son client les solutions évoquées, vérifier leurs faisabilités juridiques….
– Enfin, c’est l’avocat qui reprend la main en cas d’accord dans la formalisation de ce dernier.
L’idéal est de faire intervenir l’avocat dès l’entretien individuel de médiation, ou du moins lui laisser cette possibilité en leur expliquant que l’on attend d’eux : Cela permettra à l’avocat d’avoir une autre vision, une autre perception de l’affaire : celle de son versant non juridique.