1° Ignorer les mots et lire les émotions :
Selon de nombreuses études neurologiques, la colère est déclenchée par des réponses automatiques et inconscientes à des indices environnementaux ou à des souvenirs. Cela signifie que nous ne sommes pas responsables de la colère de l’autre. Cela ne sert à rien de répondre par des mots à l’expression de cette émotion. Cela ne ferait que démultiplier l’émotion et de provoquer l’escalade vers la naissance d’un conflit.
Il est donc à bannir l’expression « Mais calmez-vous ou merci de vous calmer »
La clé est donc d’utiliser les émotions car ramener l’énervé à la raison est contreproductif.
Il faut d’abord conscientiser les émotions qui se passent à l’intérieur de nous puis se connecter à la colère de l’autre.
2° Utiliser l’écoute active pour nommer l’émotion
L’écoute active, qui trouve son origine dans les travaux du psychologue américain Carl Rogers, fait appel à l’empathie et permet à l’autre personne de se sentir entendue. Nous pouvons l’utiliser en donnant une voix à l’émotion de l’autre personne en disant « Je pense que vous ressentez de la colère en ce moment ». De cette manière, en utilisant cette technique, nous parvenons, à calmer les émotions et à ramener de la rationalité.
Et si vous avez vous-même perdu votre sang-froid, conscientisez vos propres émotions et parlez vous à vous-même pour vous rendre compte que ce sont vos émotions qui ont pris le dessus et non votre côté rationnel.
Il sera aussi nécessaire d’analyser cette colère, car toute émotion a une fonction, des causes et cache un besoin non satisfait.
Et aussi de vous poser la question ; s’agit d’une saine colère ou d’une colère dysfonctionnelle ?